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Sécurité absolue du contrôle des donneurs en Espagne
Le don est anonyme et fait l'objet d'un contrôle rigoureux grâce à un registre national des donneurs appelé SIRHA
Le don d’ovocytes est un acte altruiste qui consiste à offrir les ovules d'une femme à des couples ou à des personnes qui souhaitent avoir des enfants et ne peuvent pas le faire par des moyens naturels. En France, cette pratique est réglementée par des lois strictes qui assurent l'éthique et la sécurité aussi bien pour la donneuse que pour le receveur.
En France, le don d’ovocytes est anonyme, volontaire et non rémunéré. Les donneuses doivent avoir entre 18 et 37 ans et passer par un processus de sélection incluant des examens médicaux et psychologiques pour s'assurer de leur aptitude à la donation. Cette réglementation garantit que le processus soit sûr et respectueux des droits de tous les participants.
Listes d’attente en France
La situation en France concernant le don d’ovocytes a évolué ces dernières années.
En France, les listes d'attente sont très longues, c'est pourquoi l'Espagne est devenue l'un des pays préférés pour les traitements de fertilité.
Legislation favorable
Avec une législation favorable et des cliniques renommées, l'Espagne offre un environnement accueillant et professionnel à ceux qui recherchent une assistance médical à la procréation.
Pour les patients français, qui sont souvent confrontés à des restrictions et à de longues listes d'attente dans leur pays d'origine, l'Espagne offre une alternative accessible et de grande qualité.
En ce qui concerne le don d'ovules et de sperme, l'Espagne dispose d'une des législations les plus avancées au monde. Le don d'ovules et de sperme fait l'objet d'un contrôle exhaustif. Entre autre, le nombre maximum d'enfants nés en Espagne avec les gamètes d'un même donneur ne peut excéder six enfants.
Le don d’ovocytes est un traitement de fertilité impliquant l'utilisation d'ovules donnés. Il est important de disposer d'une variété de phénotypes lors de la sélection des donneuses d'ovules, car cela augmente les options pour les patientes. Le phénotype désigne les caractéristiques physiques et biologiques d'une personne, telles que la couleur des yeux, le type de cheveux, la taille et d'autres traits, qui résultent de l'interaction entre les gènes et l'environnement.
Processus de sélection des donneuses en Espagne
En Espagne, l'âge maximum pour donner du sperme est de 35 ans et l'âge minimum de 18 ans
Dans ce contexte, les cliniques espagnoles continuent d'innover et d'établir de nouvelles normes en matière de soins de fertilité et de réussite des traitements. Grâce à une combinaison d'expertise médicale, de soins personnalisés et de législation favorable, l'Espagne s'affirme comme une destination clé pour la médecine reproductive dans le monde entier.
Phases du traitement
Le don est effectué de manière anonyme, la sélection des donneuses se fait en fonction des attributs physiques et du groupe sanguin de la destinataire. Un appariement génétique peut aussi être effectué.
La receveuse aura un traitement par œstrogènes (sous forme de pilules ou de patchs) pour préparer son endométre et suivra son évolution par des échographies de surveillance.
Après 10 à 12 jours de stimulation ovarienne, les ovocytes de la donneuse sont recueillis par aspiration.
Une des techniques de fécondation in vitro (FIV) les plus fréquemment utilisées en Espagne, en raison de ses taux élevés de succès, est l'ICSI (Injection intracytoplasmique de spermatozoïde). Les spermatozoïdes les plus viables, obtenus d’un échantillon de sperme (frais ou congelé), du partenaire ou d’un donneur, sont minutieusement sélectionnés pour être injectés directement dans chaque ovocyte.
L'embryon (au stade blastocyste) est implanté dans l’utérus sous contrôle échographique. Un repos de 20 minutes est recommandé après la procédure.
Ovules cryoconservés
Outre l'option de bénéficier d'ovules frais (issus directement du prélèvement chez la donneuse), le traitement peut aussi s'effectuer avec des ovules cryoconservés (gelés) issus de notre banque d'ovules.
Les chances de succès sont identiques, la différence majeure réside dans le fait que le délai nécessaire à la préparation de l'endomètre est diminué (la patiente débute immédiatement après ses menstruations, avec des traitements à base d'œstrogènes) puisqu'il n'est pas nécessaire de synchroniser les cycles de la donneuse et de la patiente. De plus, la date du transfert peut être fixée avec précision puisque les ovules sont décongelés spécifiquement pour cette occasion.
Registre central des donneurs et des receveurs
Parallèlement, l'Espagne est le seul pays d'Europe à disposer d'un registre central des donneurs et des receveurs. Cela garantit que les informations ne sont pas seulement disponibles dans les cliniques, mais qu'elles sont également collectées et conservées par le ministère de la santé. Cela signifie également que, grâce au mécanisme du registre central, il existe un contrôle exhaustif et constant de l'activité des cliniques, de leurs taux de réussite, des types de traitement, etc.
D'une part, le ministère de la santé dispose du registre SIRHA, dont l'objectif est d'enregistrer la gestion intégrale liée aux techniques de procréation assistée. Il recueille notamment des informations sur les donneurs et leurs dons, les techniques appliquées et, entre autres, les effets et les réactions indésirables.
Don en Espagne: altruiste et non rémunéré
En Espagne, le don est un geste altruiste et non rémunéré. Les cliniques sont tenues par la loi de garder secrète l’identité des donneurs. Toutefois, ces informations sont enregistrées tant dans le centre médical lui-même qu’au Ministère de la santé. Le destinataire a le droit de recevoir des informations générales sur son donneur, mais pas sur son identité.
Bien que la loi en France ait été mise à jour ces dernières années, elle reste plus restrictive qu’en Espagne. En France, un traitement est possible jusqu’à l’âge de 43 ans pour la femme et il existe une restriction pour l’homme, qui ne doit pas dépasser 60 ans. Alors qu’en Espagne la limite d’âge est de 50 ans pour les femmes et il n’y a pas de restriction d’âge pour les hommes.
Chaque année, des centaines de femmes et de couples français choisissent de se rendre en Espagne pour leur traitement de fertilité. En grande partie, parce qu’ils recherchent des traitements de pointe, ils ont besoin de tests très spécifiques ou ont épuisé toutes les options en France.
Laura García de Miguel,
Directrice Médicale Clínica Tambre Madrid
