FAQ Les causes de l’infertilité

L’infertilité inexpliquée toucherait environ 15% des couples suivis en parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA).

L’infertilité idiopathique se définit donc comme l’absence de causes retrouvées après l’interrogatoire du médecin et après la réalisation des examens complémentaires de 1ère intention réalisés aux couples consultant pour infertilité.

Un follicule est un agrégat de cellules sphérique dans les ovaires, contenant l'ovocyte qui est relâché pendant l'ovulation.

On évalue la réserve ovarienne, avec un bilan hormonal à réaliser entre le deuxième et le cinquième jour des règles. C'est une évaluation du stock de follicules pré antraux : AMH, et une échographie pelvienne avec comptes des follicules.

La réserve ovarienne, aussi appelée réserve ovocytaire, est le nombre d’ovocytes (ovules) présents dans les ovaires. Elle constitue un élément clé de la fertilité de la femme.

AMH ou Hormone anti-mullerienne est un facteur clé du bilan de fertilité pour évaluer la réserve ovarienne. Le taux normal d’AMH se situe entre 2,45 et 5,95ng/ml au 3ème ou 4ème jour du cycle menstruel. Lorsqu'elle est non détéctable cela veut dire que la réserve ovarienne est très faible.

L'immunologie est la branche de la biologie qui s'occupe du système immunitaire. Le système immunitaire est le système qui permet au corps humain de reconnaître le SOI du non SOI.

La DHEA est une hormone qui contient des androgènes et seraient selon certaines études susceptibles d'améliorer la réserve ovarienne.

L'évaluation des trompes se fait grâce à un examen qui s'appelle l'Hystérosalpingographie : elle est faite par un radiologue spécialisé. Il introduit un cathéter dans l’utérus et y injecte un produit iodé radio-opaque. Puis il fait des clichés radiographiques permettant d’évaluer la perméabilité tubaire en fonction de la diffusion du produit de contraste.

Un follicule ovule généralement lorsqu'il atteint une taille de 16 à 20 mm.

Ces sont des éléments extrêmement différents. Les follicules contiennent les ovocytes.

Le cycle menstruel dure environ 28 jours et permet l’ovulation c’est-à-dire la production d’un ovule (ou ovocyte ou œuf) susceptible d’être fécondé et de donner lieu à une grossesse.

L'hyperstimulation est une complications du traitement de stimulation ovarienne. Les ovaires produisent un facteur qui va laisser passer l'eau contenue dans les vaisseaux sanguins vers la cavité péritonéale. Elle peut donc être responsable de ballonnement abdominal, de douleurs et d'un risque augmenté de faire des phlébites.

L'hyperstimulation est toujours déclenchée par l'hormone bHCG (contenue dans l'ovitrelle ou sécrétée en début de grossesse) uniquement chez les patientes à risque (beaucoup de follicules ponctionnés, femmes jeunes, minces, avec un syndrome des ovaires polykystiques).

HSO veut dire Hyperstimulation Ovarienne.

Le syndrome des ovaires polykystiques se définit par un nombre de follicules antraux augmentés et des cycles menstruels irréguliers.

Les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques sont l'hyperandrogénie qui se manifeste par de l’acné et augmentation de la pilosité.

Il concerne 5 à 10% des femmes.

Les femmes qui ont simplement des cycles longs – par exemple 35-36 jours – ne requièrent souvent pas de traitement. Si l’ovulation est plus irrégulière – les cycles plus longs – il faut envisager un traitement. Si la femme cherche à concevoir, il conviendra alors d’induire l’ovulation artificiellement pour qu’une fécondation puisse avoir lieu et une grossesse se développer.

L’endométriose se définit par la présence de cellules de l’endomètre (tissu endo-utérin) en dehors de la cavité utérine. On estime que 10 % des femmes en âge de procréer seraient atteintes d’endométriose.

Le principal symptôme est la douleur pendant les règles ou pendant les rapports sexuels.

Le diagnostic de l'endométriose repose sur la constatation des lésions dans la cavité abdominale. Pour cela il est nécessaire de réaliser une cœlioscopie qui est un acte invasif, et donc non réalisable en systématique. D’autres outils d’imagerie permettent de préciser le diagnostic comme l’échographie pelvienne, l’IRM ou encore l’échographie endo-rectale.

On estime que 10 % des femmes en âge de procréer seraient atteintes d’endométriose.

30% à 40% des femmes atteintes d'endométriose souffrent d'infertilité.

Un fibrome est une tumeur bénigne constituée de fibres musculaires présente dans l'utérus. Elle peut être gênante pour la fertilité si le fibrome est situé dans la cavité utérine.

Il s'agit d'une adhérence entre deux tissus de l’utérus s’accolant entre eux de façon anormale résultant d'une absence d'endomètre dans la muqueuse utérine.

Le polype utérin est une excroissance de la muqueuse utérine plus ou moins volumineuse. Elles peuvent causer des menstruations irrégulières, des saignements menstruels abondants, des saignements légers entre les menstruations, et de l'infertilité

Il s'agit d'une interruption du développement de l'appareil génital féminin pouvant résulter de troubles gynécologiques et d'infertilité.

L’utérus cloisonné se manifeste par l’existence d’une cloison au sein de l’utérus. Elle est une cause fréquente de fausse couche et d'infertilité.

Une oligotératospermie est une diminution de la mobilité des spermatozoïdes et une diminution du taux de formes typiques.

Une OAT est une diminution de la mobilité des spermatozoides et une diminution du taux de formes typiques.